- Grâce à quoi et comment évoluent les compétences d’un coureur de 100 mètres en athlétisme.
- L’évolution des records
Le premier record homologué est enregistré en 1912 durant les J.O de Stockholm.
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- AnnéeChronomètre manuelAltitude ( en m )AnnéeChronomètre électroniqueVent ( en m/s )Altitude ( en m )191210,66119689,950,32420192110,441419839,931,41839193210,37119889,931,185193610,218219919,901,9305195610,13319919,861,24119601050419949,851,240019689,92319969,840,726819999,790,117020059,771,617020079,741,740520089,690,04420099,580,933
Le chronomètre électronique a permis de mesurer avec plus de précision donc de voir l’évolution des records plus efficacement. Le chronométrage automatique devient officiel aux Jeux de Tokyo en 1964.
La variation se fait en plusieurs étapes, comme le montre le graphique ci-dessus. De 1912 à 1968, les records chronométrés diminuent de façon continue et régulière. A partir de 1968, le chronométrage électronique est officialisé. Les records diminuent de façon régulière jusqu’en 1991, mais après cette année, les records chutent et deviennent de plus en plus rapides.
Les records sur 100 ans ont diminué d’une seconde environ. En 1912, le record était de 10.6s alors qu’aujourd’hui celui-ci est de 9.58s. Cette diminution est due principalement à une évolution de la technologie.
- Evolution de nombreux facteurs
1) Les chaussures à pointes.
Nées en 1890, créées par un britannique nommé Joseph William Foster ( créateur des Reebok ). Ces chaussures étaient en cuir, n’avaient pas de talon.
Mais lors de l’utilisation de ces chaussures, les athlètes utilisent beaucoup leurs tendons, c’est pour cela que les débutants ne doivent les utiliser que deux fois par semaine pour ne pas se blesser.
Aujourd’hui le poids moyen d’une chaussure à pointes est 150g. Leur poids est dû à la matière de la chaussure, le synthétique. Il s’agit d’une matière obtenue par synthèse de composés chimiques.
2) Les pistes d'athlétisme
De la fin du XIX° siècle jusqu'à la moitié du XX°, les pistes sont en sable ou en cendre. A l’origine, elles étaient rouges à cause de leur composition en briques pilées ou bien grises avec un mélange de terre et de cendres broyées. Mais ces pistes ne convenaient pas au besoin des coureurs pour améliorer leurs performances. C’est pour cela que de nombreux chercheurs ont essayé de trouver une piste plus adéquate.
1937 : Otto Bayer invente un matériau plastique stable avec une texture et une dureté variable. Ce revêtement est appelé le « Tartan »
1950 : Découverte du revêtement plastique à base d’uréthane, produit utilisé pour les éponges abrasives.
Uréthane : Réaction chimique entre un isocyanate et un alcool.
1976 : Création d’une piste à base de polyuréthanes qui lient l’ensemble des granulés de caoutchouc sur une sous couche de rouleau en caoutchouc.
2008 : La souplesse du revêtement au J.O de Pékin est de 2 mm, ce qui pourrait coûter 1/1000 de secondes par appuis, soit 5/100 de seconde pour un 100 mètres.
Le psychologue allemand Harald Braem a dit ne pas avoir été surpris par le record établi par Bolt, étant donné que "le bleu de la piste donne des ailes".
Il a expliqué que le bleu est la couleur la plus fluide. Sur une piste bleue, les athlètes peuvent courir de façon plus détendue et atteindre des vitesses plus élevées que sur les traditionnelles pistes rouges ou oranges.
3) Les conséquences des conditions climatiques
- Sur 100 mètres, les performances des athlètes sont fortement dépendantes du vent, un record ne peut ainsi être homologué par vent favorable que si celui-ci a une vitesse inférieure ou égale à 2,0 m/s.
- De la même façon, une course en altitude est facilitée par la plus faible densité de l'air. Il n'y a cependant pas de restriction sur l'altitude en ce qui concerne l'homologation des records. L'IAAF ( Association internationale des fédérations d’athlétisme ) estime à propos du record de Jim Hines, que courir à Mexico ( 2 240 m d'altitude ) lui a fourni une aide équivalente à un vent favorable additionnel de 1,5 m/s.
- C'est aussi à ce titre que Carl Lewis est entré dans la légende, comme étant le premier sprinteur à avoir effectué un 100m sous les 10 secondes : 9.99s ( chronométrage électronique ) dans les basses altitudes, lors des Jeux olympique d'été de 1984 de Los Angeles ( 87 m d'altitude ).
Phases de l’entraînement :
1er phase : phase de généralisation : on va amener l’athlète à développer l’ensemble de ses qualités physiques sans tenir compte de sa spécialité.
2ème phase : phase de spécialisation : on développe les qualités physiques propres à la réalisation de la spécialité.
Pourquoi faire une phase de généralisation avant celle de spécialisation ?
Grâce à la phase de généralisation, on développe les qualités physiques propres à l’individu.
Il y a une mise à jour des qualités propres à cet individu, on recherche donc une orientation puis la spécialisation.
Ordre de l’entraînement pour le développement des qualités physiques
- Après la phase de généralisation, si l’athlète a des particularités pour la vitesse, il faudra développer les processus anaérobies alactiques. ( mode de fonctionnement du muscle sans oxygène et ne produisant pas d'acide lactique ).
- On ne peut pas développer n’importe comment les processus anaérobies alactiques : il faut avant tout développer les processus glycolytiques qui permettront les récupérations.
- C’est grâce aux processus aérobies que l’on pourra récupérer dans le domaine anaérobie lactique. D’où la nécessité de développer une endurance fondamentale ( capacité aérobie ) si l’athlète a des aptitudes pour le processus aérobie.
Les athlètes font également énormément de musculation, principalement des jambes mais aussi du reste du corps pour leur image.
Comment améliorer le fonctionnement d’un muscle ?
ll est évident que l'excès de graisses des fast-food est à bannir. Il faut prendre en compte plusieurs critères pour avoir une alimentation adaptée à la musculation :
Répartir correctement l'apport calorique dans la journée : 25 % le matin, 40 % le midi et 35 % le soir est l'équilibre idéal. Ceci est à pondérer en fonction du rythme de chacun.
Répartir correctement l'apport en protéines (50 %), glucides (30 %) et lipides (20 %). Ce pourcentage est à comprendre en apport calorique et non pas en poids. Attention à bien lire les étiquettes...
Règles de base de l'alimentation pour se muscler :
Prendre le temps de manger dans de bonnes conditions, être assis à une table, dans une bonne position pour ne pas stocker les graisses au mauvais endroit, ne pas manger debout ou devant la télévision, prendre le temps de mastiquer pour faciliter l'intégration des aliments,
les mélanges protéinés ne sont pas des repas. Le grignotage est à proscrire.
Manger de tout, dans des quantités raisonnables et mesurées : adapter les apports de l'alimentation aux dépenses.
Manger équilibré en privilégiant les protéines pour renforcer les muscles ( viande, œufs, poisson, soja... ).
Ne pas négliger les glucides ( céréales, fruits, légumes... ) et quelques lipides ( huile végétale, graisse de poisson... ).
Il ne faut jamais oublier les glucides ou les lipides, ils sont complémentaires des protéines et leur absence risque de dérégler le métabolisme et engendrer des problèmes de santé.
C'est la pratique et l'habitude qui permettent de trouver le juste milieu.
Comment améliorer le fonctionnement d’un muscle ?
ll est évident que l'excès de graisses des fast-food est à bannir. Il faut prendre en compte plusieurs critères pour avoir une alimentation adaptée à la musculation :
Répartir correctement l'apport calorique dans la journée : 25 % le matin, 40 % le midi et 35 % le soir est l'équilibre idéal. Ceci est à pondérer en fonction du rythme de chacun.
Répartir correctement l'apport en protéines (50 %), glucides (30 %) et lipides (20 %). Ce pourcentage est à comprendre en apport calorique et non pas en poids. Attention à bien lire les étiquettes...
Règles de base de l'alimentation pour se muscler :
Prendre le temps de manger dans de bonnes conditions, être assis à une table, dans une bonne position pour ne pas stocker les graisses au mauvais endroit, ne pas manger debout ou devant la télévision, prendre le temps de mastiquer pour faciliter l'intégration des aliments,
les mélanges protéinés ne sont pas des repas. Le grignotage est à proscrire.
Manger de tout, dans des quantités raisonnables et mesurées : adapter les apports de l'alimentation aux dépenses.
Manger équilibré en privilégiant les protéines pour renforcer les muscles ( viande, œufs, poisson, soja... ).
Ne pas négliger les glucides ( céréales, fruits, légumes... ) et quelques lipides ( huile végétale, graisse de poisson... ).
Il ne faut jamais oublier les glucides ou les lipides, ils sont complémentaires des protéines et leur absence risque de dérégler le métabolisme et engendrer des problèmes de santé.
C'est la pratique et l'habitude qui permettent de trouver le juste milieu.